Jean-Marc Dumont, graphiste dépendant
8 rue Jacquart 93500 Pantin, France
Mob. +33 (6) 84 74 18 59
Mail : contact [at] lendroit.com
L’Endroit est un studio de design graphique — Cherchons un endroit tranquille pour travailler — qui conçoit des identités visuelles globales : chartes graphiques, créations éditoriales ou affiches événementielles. Jean-Marc Dumont, graphiste, a créé plus de 150 logotypes, à voir dans la rubrique Logo. Par ailleurs il est aussi spécialisé dans la conception de revues scientifiques et institutionnelles, éditées par le CNRS, l'Agence Française de Développement, la FMSH, l'EHESS ou le ministère de la Culture. Je sais, c'est truffé de fautes d'orthographes, mon correcteur m'en a informé mais comme je ne l'ai pas payé il a refusé de me les indiquer.
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palais de la porte dorée
Hommes & migrations, refonte de cette revue scientifique et trimestrielle pour le Palais de la Porte Dorée.
Conception/réalisation/direction artistique.
Travail co-réalisé avec mon comparse Mikaël Cixous.
Dans ce dossier, la revue interroge la place des migrants dans l’espace urbain, les formes de leur présence, de leur visibilité ou invisibilité, sous l’angle de l’hospitalité ou de l’hostilité selon les secteurs de la vie sociale. Qui sont ces migrants qui peuplent les villes ? Sont-ils représentatifs des migrations vers l’Europe ? Quelles sont les réalités de leurs parcours urbains, de leur vie quotidienne, de leurs démarches ? Où rencontrent-ils des attitudes hostiles, ou au contraire de l’écoute, de l’entre-aide et de la solidarité qui peuvent fabriquer de l’hospitalité ?
Palais de la Porte Dorée
d'artistes
Créations d'affiches, de catalogues de galerie et cartons d'invitations pour artistes. Ici pour le peintre et dessinateur Soulé Konaté. Son art brut est sauvage et doux, naïf, parfois triste, toujours réconfortant.
funambule
A man does not have roots he has feet
Un homme n'a pas de racines il a des pieds
#migrant #salmanrushdie #logo #feet #foot #roots #walking #brand #logodesigners #desert #openarms #abrasouverts #colors #marcher #graphicdesign #logotype #artwork #instagram #instaartwork #design #drawing
encore et toujours
L'ethnographe, identité visuelle. Le pictogramme évoque un échange, un lieu déterminé, une écoute, le regard confronté, la parole, souvent prolixe, parfois désordonnée. Avec une certaine douceur malgré les méandres et les enchevêtrements de tous ces mots prononcés. Puis analysés. Des silences également. Pour que l’on retrouve, dans cette étrange collecte, une certaine fluidité.
J'ai dit tout ça à la cliente. Elle a répondu que bon, c'était pas la peine de chercher à faire le malin pour vendre ma camelote vu que le logo lui plaisait énormément. Que j'étais limite génial. Voire hyper talentueux et tout. J'ai fait non de la tête, elle n'obtiendrait pas de remise même en me flattant. Elle avait son logo et moi mon chèque. Le monde du travail est un véritable enchantement.
des pictogrammes au kilo
La dernière fois que j’ai travaillé sur un logo le client m’a dit « tu sais, je ne crois pas qu’un logo soit si important, mais puisqu’on doit en passer par là, fais-moi un truc bien ». Le bougre n’a sans doute pas tord - pour la deuxième partie de sa phrase en tout cas, sinon il ne paie pas, tout malin qu’il est. Je ne sais pas si c’est important, mais le logo, c’est mon gagne pain, autant dire ma raison d’être. Alors je fais des logos, c’est mon métier, c'est pour ça qu'on me paie.
socio, anthropo, ethno, etc
Depuis une dizaine d'années, je conçois des revues scientifiques, je mets en page des livres, parfois de simples brochures. En binôme avec Mikael Cixous nous travaillons pour l'EHESS, le CNRS, l'AFD, la FMSH, la Sorbone, le CERAS, Revues.org, des Labex de Nanterre Université ou le Ministère de la Culture (j'en oublie sans doute). Ce travail de mise en page et gestion de l'iconographie inclut parfois des créations d'illustrations pour les couvertures. Un grand bonheur, des prix très attractifs.
l'agence française de développement
Après avoir taillé du bois des semaines et des semaines pour mon expo, je retrouve le bonheur de faire de la mise en page sur InDesign. En fait j’adore ça, parce que c’est mon métier. Et puis je serai toujours le cul entre deux pratiques, l’une assise, l’autre debout. Une pour moi et une pour les autres. Je ne choisirai pas. Cette brochure pour l’AFD – l’Agence Française de Développement – doit s’inscrire dans leur nouvelle charte graphique et elle reste suffisamment ouverte pour que je puisse poser mes marques. Ici, en l’occurrence, créer une collection. Passer du temps à comprendre les textes qu’on me donne, les photos qui vont avec, les tableaux compliqués, les notes de bas de page, les références, etc. Rendre ça lisible, accessible, sans fanfaronnade graphique à la con… Et puis avec eux, ça se passe bien. Putain s’ils pouvaient me faire bosser un peu plus, je ne serai pas contre, ça doit faire 6 ou 7 ans quand même. Un client comme j’aime...
Le site de l'AFD
l'exposition
Création de l'identité de l'exposition, de la campagne d'affichage, de l'habillage extérieur du châpiteau, d'annonces presse, etc. Cette exposition itinérante est conçue, développée et organisée par L'AFD, l'Agence Française de Développement.
Le site de l'AFD
association francophone des historiens de la construction
AFHC, l'association francophone des historiens de la construction. En voilà un logo qu’il est bien fait. Ah saperlipopette ça me plait bien ça tiens ! Ôh que oui. Et je ne dis pas ça parce que c'est moi que je l'ai fait. Ôh non. Chapeau l'artiste. Popopo hou si c'est bon ça. Houla. C’est pointu. on s’y cogne comme contre un mur érigé. Ça crève les yeux. Et puis ça tient les intempéries. C’est simple, un brin sophistiqué. J'espère au moins que je l'ai vendu cher celui-là...
revue internationale d’histoire de la construction
Ædificare, revue internationale d’histoire de la construction. Identité de la collection, s’intégrant dans celle des Classiques Garnier. Tout au long de ses numéros, la revue traitera de sujets liés à la construction, mais très différents. D’où ce signe du A renversé en volume un brin abstrait mais identifiable pour faire collection. Le A renvoie au logo de l’AFHC qui dirige la rédaction.
Je suis, certes, un graphiste en carton mais je suis aussi un artiste en plastique. Absolument. Colonne de gauche : c'est mon gagne pain et c'est écrit en noir. Colonne de droite - celle-là - c'est écrit en rouge, pour qu'on voye bien la différence entre mon travail et mon métier, entre ce que je produis en travaillant et ce que je métisse en le produisant. D'ailleurs si je passe du coq à l'âne et inversement, c'est que l'un n'a de sens qu'avec l'autre. Je ne méprise pas le chant du coq ni ne voue une passion particulière au braiment de l'âne mais tout ça m'inspire : la volaille imbécile nichée sur le dos d'un quadrupède archaïque, domestiqué et sauvage. Le client est moi.
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otium negotium
Je travaille la lettre et le pictogramme depuis longtemps, sur papier ou à l'écran. Et puis je leur ai donné du volume, pour voir comment ces chosent allaient prendre la lumière. En bois le plus souvent, en pierre parfois. "Pour lutter contre la marchandisation du monde, il faut revenir à un loisir fécond et désintéressé : l'otium".
Photos, Vincent Tessier
for my baby
Une chaise pour bébé, assurément, avec un dossier si grand que, même en gardant ses petites pattes posées sur terre, on gratte le ciel...
Hêtre sur pierre de taille, 230X40X40 cm.
Collection particulière.
Photo : Xavier Granet
absence & impression
On dirait une tête de singe, rien à voir avec les haïkus, pourquoi j'ai mis ce titre ? Pas compris. Bon, toujours est-il que je vais tenter de faire ce dessin en volume, genre en gros fil de fer, tu vois ? Mouais, je sais pas, faut voir... Aujourd'hui j'ai vraiment rien envie de foutre
l'homme objet
Monsieur Poubelle, Eugène, est méconnu du grand public. Il a pourtant changé nos vies. Que serions-nous devenu sans Lui ?
Mr Poubelle, 40x15x15 cm
Bois exotique, techniques mixtes
Collection particulière
et ses cochons
Chinoiserie, 180x150 cm, estampe numérique (© digigraphie). prix sur demande.
L'original de 2008 est vendu, c'était une peinture immense, acrylique, format géant et prix mini, collection particulière comme on dit.
Tout ce bordel vient d'une photo que j'avais prise au Khunjerab pass, en 2002. Après une traversée de la Russie en train, du kazakhstan, du kirghizistan en voiture et en bus, une longue rando au Tian Shan vers le monstrueux glacier Inylchek (avec des cartes topographiques militaires russes, donc tronquées, "azimutées"), une ballade au Xinjiang, Kashgar, et enfin ce col sino pakistanais, pour descendre la Karakoram highway vers d'autres randos dans la merveilleuse vallée de Hunza, puis la route vers Gilgit, ses somptueuses vallées (le plus beau chemin) avant sa flippante ville de Chitral sans femme, la vallée tribale et bizarre de... merde j'ai oublié son nom, et puis la route vers Peshawar, une visite ultra flippante du marché aux armes de Darra, à la frontière de l'afghanistan... Ah ah ah, strictement interdit aux étrangers, zone tribale ! On était déguisé en pakistanais avec ma copine, en moto, et on a passé les check point, bakchiche... Quelle trouille. Un vendeur m'avait dit : les armes, c'est un peu notre maquillage, on se sent mieux quand on sort avec... C'est vrai, c'est beau une kalachnikov .
de Chine
Des seins, des gros, des petits, des traits de rage, de joie et en travers. Sans jamais trouver de style... Toujours à côté de la plaque, ni au dessus ni en dessous, juste à côté, à bonne distance.
bardamu, les autres
Les poilus, le matin, c’était toute
une armée, qui, à l’aube du coup
de clairon assassin, s’élançait
en de multiples assauts vers son
prochain, sautillant de mines
en trous d’obus dans les broussailles
des barbes sales aux poils tranchés
par les baïonnettes des gorges rendues,
jusqu’à la dernière goutte de sang.
Le soir venu, elle était un tas immonde
de cadavres ouverts et battus, gavée
de métal tordu par la douleur, repue
de mort et d’ordres mêlés à la terre
convoitée mais jamais vaincue,
qui s’écoulait dans les tranchées comme
dans un égout puant, sans d’autres issues
que l’effroi, la terreur ou l’ennui. La nuit,
c’était le jour, dont la lumière jaillissait
des canons de 75. Le jour, c’était la nuit
qui tombait du ciel en hurlant avant
d’éteindre toute lueur. Les fantassins,
démembrés, les poilus, remplis de sang,
explosaient par millions, en français,
en allemand. Un jour, au petit matin,
les poilus fraternisèrent en se retrouvant
sur le champ de bataille, c’était juste avant
l’assaut, quand les gradés dormaient.
Entre chiens et loups. Ils s’échangeaient
des petits cadeaux. Ils jouaient au foot.
Ils discutaient de la pluie d’obus
à venir ou des femmes d’antan.
Et puis ils s’embrassaient en pleurant.
Et au son du coup de clairon donnant
l’ordre d’assassiner, ils crevaient.
En sénégalais, en canadien, en anglais,
en allemand, en américain ou en français.
Le poilu, c’est la figure sans visage.
L’Europe à naître du peuple d’Isparu.
JMD, 2014
Tirage digital, 100X70 cm, 3 exemplaires
verticales
L'équilibre axé
est sursitaire
il est voué
à se casser le gueule
haïku petit
N'y aura-t-il qu'un temps
sans voyage, sans saison
commune vibration
et prends ça dans ta gueule
En rendez-vous client, c'est le jeu de jambes qui compte, alerte, léger, esthétique même. Les coups, on les porte à la fin, au niveau du service compta. Mais c'est souvent le client qui gagne, il vise bas, il vise juste.