RED HORSE

rise run live

The red horse, la jument quoi. Cette sculpture je l’avais taillée un an avant. Elle était chez moi, je l’aimais bien. Mais y’avait un truc qui clochait. Un jour Anne se pointe et me dit « Elle est pas finie elle ». Grrrr Oui d’accord mais quoi ? C’était un apéro qui lui n’en finissait plus : « son ventre, le gros cube, pourquoi tu ne le percerais pas ? ». On arrive vite au milieu de la nuit. Ok ok t’as raison on perce. Eléonore acquiesce : je vais t’aider. Les coups de tronço giclent de façons assez imprécises. Anne se casse en disant qu’elle ne veut pas voir le massacre. Au matin de l’après-midi effectivement j’étais dubitatif. Merde comment rattraper ces trous hargneux… Avec de l’enduit ! Des couches de plâtre et d’enduit ! Et ça a donné cette petite chapelle. Si douce. Et ça m’a rappelé tous ces dessins, ces sculptures ou ces peintures dans lesquels je monstre une femme enceinte. Ah c’était lumineux. Avec un bois teinté de rouge. Oh le red horse à trois pattes qui se pose là nom de dieu. Je-la-dore ! Et ses bras comme des seins qui boxent

RED HORSE
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